dimanche 6 juin 2010

Venez comme vous êtes


Partons sur des sentiers un peu plus personnels que ce que j’ai partagé dans mes publications précédentes. J’ai un peu hésité avant de publier ce qui suit, mais un blog ca sert aussi à ca. A celui qui l’écrit et s’expose (peut être de façon impudique pour certains), mais j’espère aussi à tous ceux qui liront, et qui peut-être trouveront aussi des points communs et des pistes de réflexion à méditer.

Jeudi soir j’étais bien installé dans mon canapé prêt à déguster les nouveaux épisodes de Desperate Housewives. J’attendais, impatient de retrouver les aventures de Gaby et ses copines tout en regardant d’un œil distrait les quelques publicités qui défilaient. Et soudain entre un film sur les shampoings et un autre sur un operateur de téléphonie, deux petits films extrêmement bien réalisés m’ont sorti de la torpeur que l’on peut avoir à ce moment. Ces deux petits films réalisés pour le même annonceur m’ont non seulement fait réagir a chaud en les voyant, mais ils m’ont suivi tout au long de la soirée et encore maintenant. Derrière les deux tranches de vies qui dans un style différent convergent vers le même dénominateur commun il y a en filigrane matière à beaucoup de réflexion.

Ces deux films en question vous les avez peut être vus ou vous en avez entendu parler. L’un des deux fait apparemment couler beaucoup d’encre. Ce sont les derniers films pour McDo. Qu’ils soient pour McDo ou une autre marque n’a pas vraiment d’importance. C’est ce qu’ils nous disent qui est à méditer.

Pour ceux qui ne les ont pas vus, voici le lien: Il y a trois films. Il faut regarder les 2 premiers.

Aller sur le lien, décliquer Annonces presse et camera cachées pour ne garder que films TV. Regarder les deux premiers films


D’abord sur la forme, je dis «chapeau»: Elle est parfaite. En trente secondes tout est dit. Les acteurs sont excellents, la mise en scène est vive et efficace. Ce sont deux vrais petits films de cinéma.

Sur le fond ces deux histoires pourtant opposées nous disent les mêmes choses simples mais profondes. Elles nous disent d’être nous même au delà des conventions et de laisser notre âme profonde s’exprimer.
Pourquoi un ado ne serait-il pas gay? Pourquoi n’aurait-il pas le droit de trouver son bonheur amoureux et sentimental avec un autre garçon? Ne pas avoir honte face à un père qui ne peut pas imaginer que son fils ne soit pas un tombeur (de filles). On sent dans le regard du fils que le moment venu il saura dire a son père que les chemins du bonheur ne prennent pas les mêmes routes tracées mais qu’ils mènent à la même destination.
Pourquoi un senior ne garderait-il pas une âme de don juan dragueur et pourquoi une senior n’aurait-elle pas une âme de midinette? Le bonheur de la découverte, de la surprise au coin de la rue est permis quel que soit l’âge.
Il faut être soi, se découvrir vraiment, le révéler, et l’exprimer, le vivre, l’incarner.

Je ne suis pas gay ni encore senior et pourtant ces deux histoires me font encore plus prendre conscience qu’il faut laisser s’exprimer celui / celle qui est en soi. On voit tellement bien chez les autres ce qu’on ne voit pas forcement en soi. Voila pourquoi ces films me parlent. Ils disent de laisser celui qui est en soi s’exprimer sans barrière. C’est là que me mène le passionnant voyage personnel que j’entreprends en ce moment. Laisser à celui qui se cache encore un peu, la chance de découvrir la voie de l’épanouissement par la révélation de soi.

Chacun ne sera peut être pas aussi réceptif que j’ai pu l’être, mais j’espère quand même qu’au delà du premier degré de ces deux films chacun se retrouvera un peu dans mon analyse, ou aura réfléchi sur ses frontières intérieures.

Accessoirement, ca ne m’a pas donné plus envie d’aller chez McDo qu’avant….

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